À la lumière des données scientifiques récentes, les recommandations concernant la COVID pour les travailleuses enceintes ont été mises à jour et sont disponibles dans le document suivant :
En résumé, il y a maintenant des recommandations selon les secteurs d’activités et en fonction du statut immunitaire de la travailleuse :
1- Travailleuses de la santé (en milieu de soins et hors milieu de soins) (Dans le contexte de l’application de cette recommandation, une travailleuse de la santé est une travailleuse qui dispense des soins de santé, peu importe le lieu de travail, ou qui offre des services aux usagers d’un milieu de soins.)
2- Travailleuses des milieux scolaires et de garde à la petite enfance
3- Travailleuses en thanatopraxie
4- Travailleuses en médecine vétérinaire ou santé animale
5- Travailleuses du secteur de la santé dentaire (en clinique et en CISSS-CIUSSS)
6- Travailleuses des autres secteurs d’activités
La direction de santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale mentionne que toutes les demandes PMSD traitées depuis le 7 septembre 2023 incluront ces nouvelles recommandations et que pour celles traitées au cours des derniers mois, ce sont les nouvelles recommandations qui doivent être appliquées à partir de maintenant. Les recommandations pour les autres risques (ex. posture, organisation du travail, produits chimiques, etc.) restent inchangées.
Ces nouveautés ne touchent pas les travailleuses qui allaitent.
Nous vous recommandons de valider auprès de votre direction régionale de santé publique si ces mêmes consignes s’appliquent dans votre région.
Définition de l’immunité hybride
L’immunité hybride est caractérisée par une vaccination de base complétée (primo-vaccination 2 doses + 1 dose de rappel, soit 3 doses au minimum), peu importe le délai depuis la dernière dose et une histoire d’infection à la COVID-19 depuis l’apparition du variant Omicron confirmée par un test de détection antigénique rapide (TDAR) ou un test PCR positif après le 26 décembre 2021.
Travailleuses des milieux scolaires et de garde à la petite enfance
Pour les travailleuses enceintes ayant une immunité hybride
Caractérisée par une vaccination de base complétée (primo-vaccination 2 doses + 1 dose de rappel, soit un minimum de 3 doses), peu importe le délai depuis la dernière dose et une histoire d’infection à la COVID-19 depuis l’apparition du variant Omicron confirmée par un test TDAR ou un test PCR positif :
– Il faut respecter l’ensemble des mesures de prévention de la COVID-19 en vigueur dans son milieu de travail (4), notamment le recours aux mesures additionnelles lorsque le contexte le requiert (5,6). Le port du masque demeure une mesure prudente pour tous lors des contacts à moins de deux mètres de personnes symptomatiques (fièvre, toux, mal de gorge), particulièrement lorsqu’un ou plusieurs cas de COVID-19 sont suspectés dans le milieu de travail immédiat (groupe ou classe).
– Éviter les contacts à moins de deux mètres avec des cas confirmés de COVID depuis moins de 10 jours, que la travailleuse enceinte porte un masque de qualité ou non.
Pour les travailleuses qui n’ont pas une immunité hybride
– Il faut respecter l’ensemble des mesures de prévention de la COVID-19 en vigueur dans son milieu de travail (4), notamment le recours aux mesures additionnelles lorsque le contexte le requiert (5,6).
– Il faut porter le masque de qualité (par la travailleuse enceinte) lors des contacts à moins de deux mètres avec les collègues et les enfants ou les élèves (Le port du masque de qualité est également requis dans les situations où il l’est pour tous les travailleurs (par exemple, au moment de publier ce document, le port du masque de qualité est requis pour certaines tâches en milieu de soins)), ou mettre en place une barrière physique de qualité (Les critères énumérés dans le document Hiérarchie des mesures de contrôle de la COVID-19 en milieu de travail (p. 5) peuvent servir de guide pour évaluer la qualité d’une barrière physique.) sur les lieux de travail (incluant dans les véhicules) tels une vitre de séparation ou un Plexiglas, pour tous les contacts à moins de deux mètres, à la condition qu’elle n’entrave pas la ventilation (Les équipements de protection individuelle (tels le masque, les lunettes ou la visière) ne sont pas considérés comme une barrière physique.). Malgré le port du masque ou la présence d’une barrière physique de qualité, il demeure recommandé de :
– Éliminer les contacts à moins de deux mètres avec des cas confirmés de COVID depuis moins de 10 jours et les personnes symptomatiques en attente d’un résultat de test de COVID-19, que la travailleuse enceinte porte un masque de qualité ou non.
– Pour les situations où le port du masque de qualité n’est pas possible, par exemple lors des repas, il faut s’assurer de respecter la distance de deux mètres avec les élèves, les enfants et les collègues ou prévoir les barrières physiques (ex. : Plexiglas). Par exemple : aménager des espaces individuels désignés dans les salles à manger et salles de repos pour les travailleuses enceintes, ou instaurer d’autres mesures permettant le respect de la distanciation (par exemple, horaire de pause décalé).
– Le fait de croiser (durant une très courte période) une personne à la fois à moins de deux mètres, sans contact et sans s’arrêter, représente un risque très peu significatif de s’infecter (ex. : dans les corridors, les escaliers, etc.) et aucune mesure préventive n’est recommandée pour cette situation.
-Il n’y a pas de recommandation supplémentaire pour les travailleuses enceintes des milieux scolaires et des milieux de garde/CPE, lorsque plusieurs cas de COVID sont suspectés ou déclarés dans le groupe, la classe ou dans l’école.
De plus, l’administration d’une dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 est recommandée durant la grossesse aux femmes qui n’ont jamais fait l’infection et dont l’administration de la dernière dose remonte à plus de 6 mois et ce quel que soit le nombre de doses de rappel précédemment reçues, conformément aux recommandations du CIQ.
