La circulation du variant Omicron au Québec oblige l’INSPQ à revoir ses recommandations concernant les travailleurs vulnérables

Publication

Dans le contexte épidémiologique actuel d’une augmentation rapide de la circulation du variant Omicron au Québec, l’INSPQ a procédé à la mise à jour de ses avis concernant les travailleurs atteints de maladies chroniques et les travailleuses enceintes ou qui allaitent. Ces mises à jour ont été réalisées de façon urgente et des travaux se poursuivent pour bonifier les publications selon les nouvelles données qui arriveront prochainement.

 

Travailleurs atteints de maladies chroniques (et personnes âgées de 70 ans et plus)

En se basant sur le principe de prudence et considérant les connaissances actuelles, l’INSPQ recommande de considérer les travailleurs des groupes à risque élevé de complications de la COVID-19 ayant reçu deux ou trois doses de vaccins ou ayant déjà fait la maladie avant décembre 2021 comme partiellement protégés jusqu’à l’obtention de nouvelles données.

Les recommandations pour ces travailleurs vulnérables sont les suivantes :

Éliminer tout contact avec des personnes sous investigation (PSI) ou cas de COVID-19.
Privilégier et prioriser le télétravail.

À défaut du télétravail, privilégier et prioriser les postes de travail qui permettent une distanciation physique d’au moins deux mètres en tout temps.

Pour les tâches effectuées à moins de deux mètres qui ne peuvent être éliminées, les mesures applicables en fonction de la protection conférée par une infection antérieure et la vaccination sont les suivantes :

Pour les travailleurs considérés protégés
: les tâches à moins de deux mètres peuvent être effectuées avec des équipements de protection individuels (ÉPI) de qualité (masque médical (de procédure) et protection oculaire) comme mesure de dernier recours si l’utilisation d’une barrière physique adéquate n’est pas possible. (Ne s’applique pas en contexte d’émergence rapide du variant Omicron)

Pour les travailleurs considérés non protégés ou partiellement protégés : éliminer les tâches effectuées à moins de deux mètres sans une barrière physique de qualité. Les ÉPI seuls ne sont pas acceptés.
Pour le travail en présentiel, l’ensemble des mesures sanitaires recommandées pour les milieux de travail sont appliquées rigoureusement en tout temps.

Mettre en tout temps des masques de qualité
à la disposition des travailleurs vulnérables.

Rappel des principes de base pour l’application des recommandations

Cet avis sert de cadre de référence pour soutenir les médecins dans l’évaluation de la vulnérabilité d’un individu au SRAS-CoV-2 et des mesures de protection additionnelles recommandées dans le cadre du travail. Ainsi, le jugement du médecin traitant demeure essentiel et ne devrait pas être remis en question.
S’il n’est pas possible d’affecter le travailleur vulnérable à un poste en respectant les présentes recommandations, un retrait du milieu peut être recommandé. Toutefois, le travailleur conserve son droit de rester en poste dans la mesure où celui-ci a été adéquatement informé sur les risques reliés à son travail et que l’employeur a pris toutes les mesures possibles pour protéger la santé du travailleur (LSST, art. 51).

 

Pour lire l’avis complet sur la protection des travailleurs avec maladies chroniques (mise à jour du 21 décembre 2021), cliquez ici :

 

Personnes immunosupprimées

Les recommandations intérimaires pour la protection des travailleurs immunosupprimées ont été mises à jour par l’INSPQ le 6 décembre 2021, soit avant l’émergence rapide du variant Omicron au Québec. Toutefois, on y indiquait déjà ceci :

À la lumière des données probantes actuelles, la vaccination n’est présentement pas considérée comme suffisante en soi pour recommander le retour au travail de toutes les personnes fortement immunosupprimées. Ainsi, l’affectation du travailleur vulnérable devra être recommandée par le médecin traitant suivant une évaluation globale du risque qui tient compte d’un ensemble de caractéristiques personnelles, professionnelles et de l’épidémiologie régionale. En présence de plusieurs facteurs de risque, le niveau de risque pour le travailleur immunosupprimé peut être considéré élevé et son retrait est recommandé si les mesures de distanciation d’au moins deux mètres ou de séparation physique ne peuvent être appliquées en tout temps. Si la situation du travailleur immunosupprimé est jugée à faible risque, le retour au travail peut être envisagé si les mesures sanitaires de base recommandées pour tous les milieux de travail sont respectées.

 

Voir les recommandations spécifiques en page 5 du document :

 

Travailleuses enceintes ou qui allaitent

En se basant sur le principe de prudence et considérant les connaissances actuelles et le risque de complications pour les femmes enceintes qui contractent la COVID-19, l’INSPQ recommande de considérer toutes les travailleuses enceintes ayant reçu deux ou trois doses de vaccins ou ayant déjà fait la maladie avant décembre 2021 comme partiellement protégées jusqu’à l’obtention de nouvelles données.

Les recommandations spécifiques à la travailleuse enceinte considérée partiellement ou non protégée sont de l’affecter dès le début et pour toute la durée de la grossesse, de manière à respecter notamment les considérations ou les éléments suivants :


Prévoir les aménagements de poste pour se conformer aux autres recommandations faites pour l’ensemble du milieu de travail et notamment, le port d’un masque de qualité
par tous, lorsque recommandé.
Minimiser les contacts. Plusieurs moyens peuvent être utilisés, par exemple favoriser le télétravail, limiter le nombre de contacts avec des personnes différentes en même temps (ajustement des horaires, équipes petites et stables, mêmes travailleurs aux mêmes postes et aux mêmes lieux, etc.).

Assurer une distanciation physique minimale de deux mètres avec la clientèle et les collègues. Le fait de croiser (durant une très courte période) une personne à la fois à moins de deux mètres, sans contact et sans s’arrêter, représente un risque très peu significatif de s’infecter (ex. dans les corridors, les escaliers, etc.) et aucune recommandation d’affectation préventive n’est recommandée pour cette
situation.

Mettre en place une barrière physique de qualité
(sur les lieux de travail, incluant dans les véhicules) tels une vitre de séparation ou un Plexiglas, pour tous les contacts à moins de deux mètres, y compris lors des périodes de pauses et de repas.
Éliminer la présence dans un même local (logement, chambre, salle de traitements, etc.) ou dans un même véhicule, de cas confirmés ou suspectés de COVID-19 ou de personnes sous investigation.

Éliminer la tâche de réaliser, manipuler et analyser les tests de dépistage de la COVID-19, à l’exception des échantillons inactivés.

 

Pour lire les recommandations intérimaires sur les mesures de prévention en milieux de travail pour les travailleuses enceintes ou qui allaitent (mise à jour du 20 décembre 2021), cliquez ici :

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