Les effets de la levée de l’isolement obligatoire sur la réaffectation des travailleuses enceintes

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Les dernières mises à jour des recommandations de l’INSPQ concernant la protection des travailleuses enceintes permettent, dans une certaine mesure, de réaffecter un plus grand nombre de travailleuses enceintes. En effet, une travailleuse enceinte ayant une immunité hybride (c’est-à-dire ayant reçu minimalement 2 doses de vaccin et ayant eu une infection à Omicron ou à la COVID-19 après le 26 décembre 2021) peut dorénavant travailler avec son masque de qualité (ou avec une barrière physique) avec des personnes qui n’ont pas de symptômes compatibles avec la COVID-19 malgré la présence de contacts à moins de deux mètres.

Or, la récente annonce des autorités de la santé publique, de mettre fin à la période d’isolement obligatoire de 5 jours, rend le respect de ces recommandations plus difficile. En effet, les mesures de prévention applicables à la travailleuse enceinte en situation d’éclosion dans un milieu de travail prévoient :

« En présence de deux cas confirmés ou probables de COVID-19 sur une période de 14 jours dans l’environnement de travail immédiat de la travailleuse (ex. : département/classe/groupe-classe), nous recommandons une réaffectation immédiate hors du département/de la classe/du groupe-classe, jusqu’à 10 jours après la présence du dernier cas. »

La fin de l’isolement obligatoire oblige donc les CSS à gérer les cas confirmés ou probables dès les premiers jours où l’on retrouve des cas probables dans le groupe d’une enseignante enceinte.

Selon les recommandations actuelles de la santé publique, les élèves positifs à la COVID-19, ceux qui cohabitent avec une personne positive à la COVID-19 et ceux qui présentent des symptômes sans avoir obtenu deux résultats négatifs à des tests de dépistage, devraient normalement porter le masque, afin de limiter les risques de transmission.

Est-ce donc dire que si 2 élèves dans le groupe d’une enseignante enceinte portent le masque, celle-ci devrait être réaffectée ou retirée jusqu’au 10e jour suivant le dernier cas ? Cela pourrait être un bon indice, mais pour ce faire, il importe que les cas soient déclarés. À nouveau dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, la bonne foi des personnes revêt alors un caractère particulièrement important.

Dans ce contexte, la FCSSQ recommande aux CSS d’informer les élèves des groupes attitrés aux travailleuses enceintes et leurs parents (selon l’âge), de l’importance d’informer le milieu scolaire d’un résultat positif à la COVID-19 et d’éviter de se présenter à l’école en cas de symptômes d’allures grippaux. D’ailleurs, le gouvernement demande à la population qui a des symptômes de maladies respiratoires infectieuses comme la fièvre, la toux, la perte du goût ou de l’odorat, les maux de gorge, les écoulements nasaux et la congestion nasale de poser certains gestes pour diminuer les risques de contagion des autres personnes, dont éviter les contacts avec les personnes vulnérables pour les 10 jours qui suivent l’apparition des symptômes.

La FCSSQ recommande également aux CSS de renforcer toutes les mesures de protection permettant de protéger les travailleuses enceintes (distanciation, barrière physique, ventilation, etc.).

Malgré ces mesures, il est à prévoir que la réaffectation de ces travailleuses en présence d’élèves comportera plusieurs défis au cours des prochains mois. D’autant plus que selon les dernières annonces des autorités de santé publique, plusieurs virus circulent abondamment sur l’ensemble du territoire, dont celui de la grippe saisonnière qui s’avère particulièrement virulent cette année.

 

 

 

 

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