Est-ce que les travailleuses enceintes devront être retirées du travail lors de la prochaine année scolaire?
L’INSPQ n’a pas mis à jour ses recommandations depuis le 31 mai dernier.
Orientations/directives/réponses du Ministère
En mars 2021, le ministère indiquait, dans son document Questions / Réponses, que les femmes enceintes n’avaient pas à être automatiquement retirées du milieu de travail. Il précisait également que les femmes enceintes sont considérées comme étant une clientèle vulnérable nécessitant la mise en place de mesures préventives particulières dans leur milieu de travail selon les recommandations de l’INSPQ.
Avis/recommandations/conseils de la FCSSQ
Les avis de la santé publique concernant les travailleuses enceintes reposent sur un principe de précaution et avec l’arrivée d’une quatrième vague et du variant Delta, nous croyons que la vigilance sera toujours de mise. Ainsi, sous réserve de nouvelles directives qui pourraient être annoncées prochainement, nous recommandons de maintenir le statu quo en ce qui concerne les travailleuses enceintes. Certains CSS nous ont confirmé que jusqu’à nouvel ordre, leurs travailleuses enceintes seront affectées en présentiel, lorsque la mise en place de toutes les mesures sera possible, ou encore en télétravail.
Est-ce que la CNESST remboursera le paiement des journées pédagogiques pour les travailleuses enceintes qui seront retirées?
Pour connaître les orientations de la CNESST concernant la gestion des retraits préventifs dans le contexte de la COVID-19, cliquez sur le lien suivant : https://www.cnesst.gouv.qc.ca/fr/prevention-securite/coronavirus-covid-19/questions-reponses-covid-19#volet6.
Selon les derniers échanges que nous avons eu avec la CNESST à ce sujet, les travailleuses qui ne pourront être affectées de manière à assurer le respect des mesures dans le contexte de la COVID-19 seront admissibles lors des journées pédagogiques au paiement des indemnités.
Malgré l’absence des élèves, les risques associés à la COVID-19 peuvent demeurer présents lors de ces journées. Nous comprenons que la CNESST s’en remettra à l’évaluation des employeurs pour ce qui est de leur capacité d’assurer ou non une présence sécuritaire sur les lieux de travail.
