Une plus grande autonomie professionnelle pour les infirmières praticiennes spécialisées (IPS)

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Depuis le 25 janvier dernier, les 800 infirmières praticiennes spécialisées (IPS) du Québec peuvent exercer leur profession avec beaucoup plus d’autonomie. Elles peuvent diagnostiquer des maladies chroniques et des affections mineures, déterminer des traitements médicaux et effectuer des suivis de grossesse, sans qu’un médecin surveille leur travail.

L’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation qui encadre la profession d’infirmière praticienne spécialisée fait suite à l’adoption du projet de loi 43, déposé à l’automne 2019 à la suite d’une entente entre le Collège des médecins (CDM) et l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) et va plus loin que ce que prévoyait le Règlement sur les classes de spécialités d’infirmière praticienne spécialisée (chapitre I-8, r. 8), adopté en 2018. 

Rappelons qu’à ce moment, le Collège des médecins s’était entendu avec le gouvernement et avait donné son aval pour que les IPS puissent poser des diagnostics à l’égard de six maladies chroniques, soit le diabète, l’hypertension, l’hypothyroïdie, l’hypercholestérolémie, l’asthme et les maladies pulmonaires obstructives chroniques.

La nouvelle réglementation confère ainsi plus de pouvoir aux IPS et circonscrit davantage leurs pouvoirs en fonction de certaines classes de spécialités.

Néonatalogie

Santé mentale

Soins aux adultes

Soins pédiatriques

Soins de première ligne

Celles-ci peuvent diagnostiquer tous les problèmes de santé courants de leurs patients, sans que ceux-ci aient à voir un médecin par la suite.

Pour consulter l’ancienne réglementation:

http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cr/M-9,%20r.%2023.1

Pour consulter la nouvelle réglementation:

https://www.oiiq.org/documents/20147/2281901/00-DECRET-GOQ-EEV-reg-ips-goq-20201223.pdf/9792e04e-65ee-f212-ac8c-cd72016e7643

En complément:

L’OIIQ a  publié une mise à jour des lignes directrices entourant l’exercice de la profession des IPS. Le document explique bien les différences entre les classes de spécialités et donne des exemples d’application intéressants:

L’IPS peut poser des diagnostics en lien avec sa classe de spécialités, mais en ce qui concerne les invalidités de nature psychologique, les lignes directrices précisent:

 « L’IPSSA peut déceler et identifier un problème de santé mentale. Toutefois, elle ne peut pas établir un diagnostic de trouble mental ni déterminer le plan de traitement pour un trouble mental, puisque la confirmation ou l’exclusion d’un trouble mental est une activité réservée. »

Avis conjoint du CDM et de l’OIIQ concernant la possibilité pour une IPS d’autoriser un arrêt de travail:

https://www.oiiq.org/documents/20147/1306171/avis-conjoint-arret-travail-20190222.pdf

Articles intéressants sur le sujet :

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/564417/depot-d-une-loi-sur-les-infirmieres-praticiennes-specialisees

https://www.lesoleil.com/actualite/sante/covid-19-les-infirmieres-peuvent-signer-des-arrets-de-travail-677e34cd62cba823acdf6d582c84f8a7

 

Les pharmaciens aussi ont plus de pouvoir

 

À noter que depuis le 25 janvier, les pharmaciens peuvent également autoriser le traitements de certaines maladies comme le zona, l’influenza et les infections urinaires.

 

 

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