La pandémie de la COVID-19 a standardisé le télétravail. Offrant avantages et inconvénients, le télétravail obligatoire a fait tomber des préjugés mais également ressortir des questionnements qui suscitaient peu d’intérêt chez les employeurs jusqu’à présent.
Qu’en est-il de la responsabilité des centres de services scolaires, d’un point de vue juridique, de protéger la santé et la sécurité des personnes offrant une prestation de travail à partir de la maison?
L’employeur doit-il se soucier de l’aménagement de l’espace de travail? Peut-il simplement le faire, considérant l’inviolabilité du domicile de l’employé?
Advenant une blessure, la présomption de l’article 28 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP) trouvera-t-elle application?
Si le télétravail contribuait à la détresse psychologique de l’employé, l’employeur en sera-t-il responsable?
Est-ce que les lois et règlements ont été pensé où sont adaptés pour répondre aux réalités du télétravail?
Ces questions, et plusieurs autres, ont été abordés dans le cadre d’un atelier présenté lors d’un colloque de la Commission professionnelle des services des ressources humaines organisé par l’Association des cadres scolaires du Québec (CPSRH-AQCS) le 12 février dernier.
Avec leur accord, nous rendons accessible la présentation préparée par la Fédération à cette occasion.